jeudi 21 mars 2013

D'ongles et de dents

Je la déteste. Je l'abhorre. Je la fuis. Je l'esquive. Je voudrais lui tourner le dos et faire comme si elle n'existait pas. Elle me fascine. Elle m'attire. Elle m'accroche. J'y reviens.
Ma formation en Gnourynquologie est une douleur permanente et un atterrissage violent dans un monde que je ne percevais pas. Je découvre le milieu universitaire dans sa dimension la plus détestable, à mes yeux.

Mon parcours de Licence, je l'ai fait en province. Les différentes matières que j'ai étudié étaient transmises par des enseignants qui étaient tous en activité professionnelle sur le terrain. Ils parvenaient à faire du lien constant entre ce dont ils nous parlaient et la réalité de l'exercice professionnel. Certains devant mes (nos) incompréhensions prenaient le temps d'expliquer autrement. Ils me (nous) laissaient le temps de dérouler la réflexion pour finir par accrocher ces fils de pensées qui donnaient du sens à la théorie et aux concepts. C'est comme ça que j'ai pu en intégrer un certain nombre et me les approprier. C'est comme ça qu'UE après UE je me suis imprégnée de tout un domaine que je ne connaissais pas et que j'ai validé chacune des matières, certaines correctement d'autres beaucoup plus que correctement.

lundi 11 mars 2013

Mon cattleya se meurt

Mon cattleya se meurt. Ses feuilles maîtresses tombent les unes après les autres et même les feuilles des jeunes pousses noircissent... Il se meurt. Je n'aime pas voir les plantes souffrir mais rien n'y fait, il se meurt. Et cela ne m'émeut pas plus que ça. Il y a encore quelques mois, j'aurais été triste de voir dépérir ainsi un témoin de mon passé. Mais là, j'ai beau chercher : aucune nostalgie du temps que ce cattleya représente. Rien. Je l'avais acheté parce que mon Julesdalors m'avait parlé de ce bouquin où cet auteur vaguement connu nous parle de cattleyas... Oui, j'étais romantique dans les extrêmes à cette époque. Remarquez, avant lui, il y a eu ce sweat à capuche d'Autrejulesdalors, avec lequel j'ai fait le ménage et sur lequel j'ai renversé la bouteille de javel. Poubelle. Rien. Pas l'once d'un regret ou d'une nostalgie. Plutôt une forme de légèreté même.
Et tous ces mugs, marqués au sceau des souvenirs des 15 dernières années. Joliment emballés dans du papier journal, ils ont fait le bonheur de cette asso locale. J'y ai ajouté divers objets, quelques livres et même une lampe. Allégée encore.

vendredi 8 mars 2013

Ici et là-bas et retour

Photo contractuelle

Quand j'ai été acceptée en Master de Gnourynquologie, l'un des corolaires était que je devais quitter le FFDMC (Fin Fond De Ma Campagne, pour mémoire...) pour aller suivre les cours à la Capitale.

Sauf qu'il n'était même pas envisageable une seule seconde que je devienne Capitalienne à temps plein. Non que je n'apprécie pas d'y être et de profiter des richesses que la ville a à offrir. Mais j'ai trouvé mon petit coin de paradis et je m'y suis ancrée. J'ai de la famille à Lutèce qui m'héberge. Donc, je fais les allers-retours.



Pour des navettes réussies et en toute sérénité, il faut :