Il
a suffit d'un coup de fil vraiment pour que la Vie s'invite à ma
table mais pas de la manière dont je la pensais.
Lorsque
je suis arrivée chez moi, je me projetais dans une vie ici, loin de
tout, de tous et des tumultes divers et variés. Il y a la mer, il y
a les amis, il y a quantités de petits bonheurs, il y a la paix. Une
parenthèse s'est ouverte le jour où j'ai posé mes valises, plus
une faille temporelle d'ailleurs. Le temps a pris son temps pour moi.
J'étais abîmée, cabossée, usée. Puis peu à peu je me suis
redressée, réparée, amendée.