Il
y a le manque comme une faille abyssale à l'âme, celui qui ne pourra
jamais être comblé car la personne n'est plus. Peut-être
pourra-t-il s'atténuer ou s'estomper un peu mais jamais il ne
disparaîtra. Il est de ceux qui viennent vous cueillir au coin d'une
rue parce qu'une odeur, une démarche ou un rire ravivent la mémoire.