La
1ere année, ça a quelque chose d’effrayant et d’excitant à
la fois : tu retournes à l’école. Tu achètes des blocs, des
crayons, des surligneurs et même un nouveau cartable dis donc !
Tu te fixes des règles en te disant que cumuler un temps plein et
reprendre des études, ça demande un minimum de discipline.
Et
aussi tu paniques… Parce que les études et moi on n’a jamais été
potes. « Peux mieux faire », j’ai lu et entendu ça
toute ma vie. « oh tu es assez intelligente mais vraiment pas
une intellectuelle ». Et voilà que je signe pour passer une
licence en cours du soir. Je suis folle ! Mélangez le syndrome
« bonne élève » et celui de « l’imposteur »
et vous avez une vague idée de ma panique. Et si mon cerveau était
trop rouillé pour tenir la distance ?
Puis
l’année commence. Des cours le vendredi soir dans des salles
blafardes jusqu’à 21h30/22h ou le samedi matin dans des bâtiments
déserts. Honnêtement, l’initiation au management et la psycho
cognitive, bof mais la psycho sociale et des organisation, ah ouais !
Tu
rencontres des gens sympas voire géniaux. Tu commences à bosser à
plusieurs, à préparer les examens de fin d’UE (Unité
d’Enseignement) ensemble, à rire, à (te faire) rassurer, à (te
faire) encourager. Et tu valides tes matières. Et tu fêtes ça avec
les autres.